Il existe plusieurs types de souverainetés liées au numérique.
La souveraineté numérique des états
Tout d’abord, la souveraineté des états. En effet, les états s’approprient de plus en plus les réseaux sociaux. Certains États, comme la Russie, la Chine ou l’Iran, adoptent une approche plus autoritaire, pour reprendre le contrôle des espaces numériques en y appliquant leurs propres lois et en y promouvant leurs intérêts.
En 2020, les États-Unis ont utilisé cette souveraineté numérique face à des entreprises technologiques étrangères (TikTok). L’administration de Donald Trump a tenté d’interdire TikTok, une application chinoise, car ils avaient peur que les données des utilisateurs américains soient accessibles au gouvernement chinois. Cette initiative visait à protéger la souveraineté numérique des États-Unis en empêchant la Chine d’obtenir des données sur la population américaine et ainsi sur les États-Unis.
À l’inverse, des pays comme la France ou l’Allemagne, privilégient une approche plus libérale, axée sur la protection de leurs citoyens et de leurs libertés face aux entités malveillantes ou motivées par des intérêts commerciaux.
La France met en place en 2023 la loi sur les influenceurs. Elle vise à protéger les consommateurs contre les abus publicitaires en ligne, en imposant plus de transparence sur les partenariats commerciaux et en interdisant la promotion de produits dangereux.
La souveraineté numérique des GAFAM
Ces multinationales, par leur domination des marchés mondiaux, détiennent un pouvoir de régulation important dans le cyberespace. Elles établissent les conditions d’utilisation des services en ligne, conçoivent les algorithmes, décident de supprimer des contenus ou de fermer des comptes, et contrôlent la gestion des données personnelles. Elles ont un pouvoir économique et politique.
La souveraineté numérique des utilisateurs
Un autre type de souveraineté, plus libérale et individualiste, envisage une souveraineté numérique des utilisateurs. Cela signifie que les individus ont le droit de choisir, décider de leurs préférences, éviter certaines applications, etc. Ce pouvoir peut être exercé collectivement au sein de communautés ou individuellement, et se concrétise par des droits, tels que la protection des données personnelles et la portabilité des données.
Voici un schéma du chemin effectué lorsqu’on effectue une recherche sur un navigateur pour trouver la page d’un site web : Schéma en grand
BIBLIOGRAPHIE
Les différents types de souveraineté : vie.publique